Luciano est en apparence un jeune homme joyeux, un peu stupide et très sociable. Il est très ouvert et va naturellement vers les autres. Il est aussi très tactile et joueur, un vrai gamin taquin qui aime plus que tout s'amuser et rire. Mais le plus grand atout de Luciano est son sourire lumineux, un sourire empli d'une joie de vivre et d'un bonheur communicatif. Mais bien des choses se cache derrière le sourire de notre beau brésilien.
On peut voir au fond du coeur de notre américain du sud une grande peur de la solitude causée par son enfance passée séparer du reste de l'Amérique du Sud. Il lui reste aussi de cette époque une possessivité envers ceux qu'il aime, ayant peur qu'ils partent eux aussi, comme l'a fait Uruguay. Luciano déteste les armes et surtout se battre à cause de la Guerre de la Tripple Alliance, excepté avec Argentine parce qu'il les mérite souvent les coups, ce crétin d'argentin.
Notre brésilien possède aussi plusieurs manies, il passe par exemple la main dans ses cheveux quand il est stressé ou gêné, il fume aussi très souvent quand il s'ennuie. Et notre petit Lulu s'ennuie très souvent, il a besoin de se dépenser et de rire pour occuper ses journées. Enquiquiner ses amis et faire la fiesta sont aussi deux activités qu'il pratique beaucoup. Il est par contre adepte de la siesta et de la procrastination quand il doit travailler, en plus de cela, la ponctualité n'est pas une de ses qualités.
Bref, Luciano est un adorable petit monstre énergique et presque toujours joyeux.

Luciano est un jeune homme mesurant un mètre soixante-et-onze pour une soixantaine de kilos. Malgré son air de crevette, notre brésilien est plutôt musclé grâce au nombreux sports qu'il pratique comme le football, la capoeira et la danse. Les rayons du soleil ont foncés la peau de notre petit Lu adoré, lui donnant une jolie couleur cannelle. Luciano possède aussi une chevelure brune indomptable comme la forêt amazonienne, toujours en bataille, remplis de noeud et d'épis. Il passe même souvent sa main dans sa tignasse sombre pour repousser les mèches qui lui chatouillent le front. Sur ce dit front, on ne peut pas louper les deux énormes sourcils du brésilien, ressemblant fortement à ceux de la famille Kirkland. Mais les yeux chocolat de Luciano, pétillant toujours de joie et de malice, feraient presque oublier les hideux sourcils du brésilien.
Attaquons-nous maintenant au style vestimentaire de notre petit américain du sud. Tout d'abord, Luciano se balade très souvent en short et en t-shirt, le tout accompagné d'une paire de tong. Mais notre petit brésilien craint fortement le froid, alors il n'est pas rare en hiver de le voir grelotter sous une tonne de pull et de blouson. Luciano est par contre toujours paré de nombreux bijoux, on ne compte plus le nombre de bracelet à ses poignets. On peut aussi voir, au milieu de l'échevêtrement de collier qu'il porte autour de son cou, un chapelet auquel il tient comme la prunelle de ses yeux, il ne le quitte presque jamais, car c'est un cadeau de Portugal.

Luciano ferma les yeux, se concentrant sur le doux bruit des vagues s'échouant sur la plage de sable fin et la délicieuse odeur salée spécifique de la côte qui envahissait ses narines. Il était allongé sur une serviette de plage qui avait pour motif le drapeau bleu, jaune et vert adoré de notre cher brésilien. Les rayons du soleil léchaient sa peau caramel et le sable chaud à souhait se glissait entre ses orteils. Il aurait sûrement des marques de bronzage demain, car le soleil ne passe pas à travers le maillot de bain et les bijoux de notre cher Luciano. Tout était parfait, notre jeune homme allait pouvoir profiter d'une bonne siesta au soleil pour se recharger les batteries.
Enfin, le calme qui régnait sur ce petit coin de paradis ne dura pas très longtemps car une bande de gamin âgé d'environ huit à dix ans arrivèrent avec leur ballon de football. La balle était quand même en mauvais état, on voyait les couleurs disparaître à certains endroits pour laisser place à l'usure. Le ballon avait aussi l'air d'être mal gonflé, mais malgré tout ça, cette balle amusait toujours autant les enfants. Luciano les entendait rire, il ouvrit ses yeux chocolat pour les regarder jouer. A cause d'un tir trop fort et mal cadré, le ballon vient s'échouer à côté de la serviette de notre latino américain, l'aspergeant un peu de sable. Un des enfants, un peu gêné d'avoir dérangé Luciano, pris la parole.

Luciano se releva, son chapelet oscilla légèrement à ce mouvement avant de revenir se caler contre son torse bronzé. Il attrapa le ballon puis répondit en souriant aux enfants.

Et c'est ainsi que Luciano abandonna sa serviette et journée de repos à la plage contre un match de foot palpitant et amusant avec une bande de joyeux gamins.